Le jive a des origines diverses. Elle descend à la fois du swing, du lindy hop et du boogie. La difficulté majeure de cette danse est la rapidité dont il faut faire preuve pour exécuter les pas. Si vous avez déjà vu des chorégraphies de jive qui est une forme de rock ‘n’ roll, vous avez pu constater ô combien les danseurs effectuent de nombreux mouvements qui ne manquent pas de précision bien qu’ils doivent être dansés rapidement. Avec 4 temps accélérés et 42 à 44 mesures par minute, il faut avoir de l’énergie à revendre pour danser le jive, croyez-nous ! Il faut savoir que lors des compétitions de danse sportive, c’est la dernière danse qui est choisie des latines pour que le spectacle se termine sur une note joyeuse qui saura donner du pep’s au public. Alors, avez-vous envie de vous y essayer ?
Descendant du Lindy Hop, elle est devenue populaire en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale par la musique swing de Benny Goodman, Artie Shaw, Tommy Dorsey et Glenn Miller, ce après avoir d’abord conquis l’Ouest, puis les médias du Nouveau Monde, en 1940, sous le nom de jitterbug. Le boogie, le rock & roll ont aussi influencé cette danse, qui est très rapide. Elle a été adoptée dans les compétitions internationales en 1968.
Elle est dansée sur un tempo d’environ 176 battements par minute (BPM), parfois moins, entre 128 et 160 BPM.
Généralement très appréciée des compétiteurs, cette danse leur demande toutefois une énergie particulière, dans la mesure où, dansée sur un rythme rapide et reposant sur des jeux de jambes assez fatigants, elle clôture généralement les compétitions de danses latines.
Dans le contexte de compétition, les danseurs doivent prouver qu’après quatre danses, ils sont encore capables d’efforts physiques intenses.